ecostory 13/2006
Les biocarburants en Suisse et en Europe
CUEPE séminaire du 1.6 à Genève

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Ci-dessous est réproduit un e-mail avec des questions posées au paravant du séminaire

To: edgard.gnansounou at epfl.ch
Cc: Bernard.Lachal at cuepe.unige.ch, Franco.Romerio at cuepe.unige.ch, Pierre.Hollmuller at cuepe.unige.ch

Cher M. Gnansounou,

Votre séminaire est introduit avec le text :
"Le développement rapide et continu des transports et leur forte dépendance par rapport aux carburants fossiles font peser sur l'humanité des menaces sérieuses parmi lesquelles figurent les suivantes : l'épuisement accéléré des réserves de pétrole et ses effets sur la volatilité des rix de l'énergie et les risques accrus de conflits pour la maîtrise des ressources, les changements climatiques globaux et la détérioration de la qualité de l'air, en particulier en milieu urbain.
Les politiques mises en place dans les pays industrialisés pour faire face à ces menaces réservent une place encore marginale aux biocarburants. Initialement prévue pour résorber la surproduction agricole, l'introduction des biocarburants sur le marché reste encore timide.
L'envolée des prix du pétrole depuis 2004 incite les pouvoirs publics dans beaucoup de pays européens et au sein de l'UE à prendre des mesures plus hardies pour promouvoir les biocarburants, mais de nombreuses barrières à leur développement doivent encore être levées, telles que les normes d'utilisation dans les véhicules et les incertitudes qui pèsent sur la politique agricole. Après avoir fait le point sur la situation actuelle, quelques évolutions en cours en Suisse et dans l'UE seront esquissées, dont la confirmation à court et moyen termes contribuera à contenir ou à renforcer le rôle des biocarburants comme option de substitution des carburants fossiles."

J'ai l'habitude de poser des questions difficiles et afin d'augmenter la possibilité pour une réponse approfondie, je vous pose déjà ici les questions suivantes :

1. Lequel est le retour énergétique d'un biocarburant ? Il a y beaucoup d'années on pouvait lire que l'énergie produit par la production du colza suffisait à peine à faire fonctioner les tractuers utilisés pour laborer le sol et pour la recolte.

2. La production agriculturelle pour les aliments est en competition avec l'utilisation des sols pour d'autres buts. La production agriculturelle actuelle est lourdement dépendente des énergies fossiles et des engrais. Ces deux produits de base devriendront très rares dans les années à venir et on doit s'attendre à une forte réduction de la production agriculturelle. En effet les derniers nouvelles depuis l'Amérique du Nord, traditionellement exportateur de céréales, disent que la production est en forte baisse, en partie en raison des changements climatiques. Si la production par hectare diminue on aura besoin de plus de surface our produire la nouriture et la concurrence avec d'autre utilisations (biofuels) augmente. Il va de soi que la priorité va être donné à la production alimentaire.

3. Lequelles sont les capacités de production de biofuels si l'on utiliserait tout terrain agricole à présent "libre" pour produire du biofuel ?
3a en Suisse ?
3b mondialement ?
Je pense que en fin de compte on n'aura pas de terraux agricultures à disposition pour produire des fuels.

4. Le cibles de la recherche dans les énergies sont extrèmement étroite, c.à.d. on est singulièrement préoccupé de produire des fuels pour la transportation. Cependant, le pétrole et le gaz sont utilisés pour des applications technologiques beaucoup plus importantes, sans lesquelles notre structure collapserait tout-de-suite. Alors, si l'on se fait des soucis sur la fin des énergies fossiles, ils faut tout d'abord penser à assurer l'approvisionnemnt pour ces buts technologiques, pour les infrastructures indispensable, telles que hopitaux, services publiques, etc.. Les transports (individuels) peuvent être supprimés en grande partie par une rélocalisation de nos structures sociales. Et une telle rélocalisation reduira simultanément beaucoup de notre pression écologique sur notre terre et augmentera la durabilité de notre société.

5. Le problème de notre terre n'est pas le manque d'énergie mais le surplus d'énergies (fossiles), qui nous a permi de croître outre mesure et déranger la balance entre les êtres humaines et le reste de la nature. Travailler pour assurer la continuité de notre haute niveau de consommation des énergies prolongue les illusion que nous pourrions continuer à vivre sur notre niveau surélevé de consommation et de nombre d'hommes sur terre. (comparez http://ecoglobe.ch/overshoot ).

Cher M. Gnansounou, si vous pourriez préparer des réponses fondées sur les points 1 à 3 ci-dessus, je serais très content.

Avec mes meilleures salutations,

Helmut Lubbers
écologue psychologique

Helmut Lubbers - Bd. Carl-Vogt 14 - CH-1205 Geneve, Suisse, +41 22 3212320

* Geluk is mogelijk zonder economische groei.
* le bonheur est possible sans croissance économique.
* happiness is possible without economic growth.
* Glück ist möglich ohne Wirtschaftswachstum.
*** http://ecoglobe.org/stop *** stop@ecoglobe.org ***

Helmut Lubbers, for ecoglobe.org, Geneva, 1 June 2006.

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