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LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
MIROIR DE LA TRACTION HUMAINE POUR LE SUICIDE
L'environnement constitue actuellement l'un des sujets les plus préoccupants pour l'humanité. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer le tabac que font en ce moment Al Gore aux USA et Nicolas Hulot en France. La soudaine passion de Jacques Chirac pour la défense de l'environnement, qui l'a poussé à se battre pour la création de l'Organisation des Nations Unies pour l'Environnement (ONUE) est aussi le signe que c'est une question sinon vendable, qui préoccupe, qui accroche.
On pourrait, à partir de là, se dire que les conditions sont naturellement réunies pour une sensibilisation de la communauté universelle autour de l'impératif de changer de vie pour sauver notre planète, et partant l'humanité. Erreur ! La raison n'est décidément pas le métronome du monde car, malgré cette apparente prise de conscience sur les dangers que l'homme fait peser sur le monde, il ne semble pas prêt à s'amender en changeant de comportements pour mettre fin à ses activités autodestructrices. Rien n'y fait : ni les études scientifiques qui s'accumulent sur le sujet et prouvant que le monde va à sa perte s'il continue dans sa lancée, ni les constats de visu sur les atteintes à l'environnement comme ces icebergs qui fondent à la vitesse V… !
La première puissance productrice de pollution au monde, les USA, continue de refuser d'adhérer aux instruments internationaux tendant à limiter les activités qui portent atteinte à l'environnement. Ce pays refuse notamment toujours de signer le Protocole de Kyoto qui va expirer en 2012 ; il n'aura donc rien fait pour jouer les pompiers. Pendant ce temps, les puissances économiques montantes comme l'Inde et la Chine n'entendent pas entraver leur croissance triomphante en adhérant à des mesures qui les freineraient. Sans égard pour les mises en gardes, la Chine produit une Centrale à charbon par semaine alors quelle sait que cela produit une grosse quantité de gaz à effet de serre, et on sait qu'elle est d'ores et déjà promise à la triste première place au monde en 2009 de plus grand pollueur de la planète.
Quant aux pays en développement, ils ne comprennent pas que les pays riches, qui ont gaspillé le bien commun de l'humanité qu'est l'environnement, pour leur croissance et leur bien-être, veuillent les contraindre sans ménagement à adopter des mesures restrictives à leur croissance alors qu'ils sont encore à se démêler avec les affres de la pauvreté. Les Africains aspirent à avoir, comme les autres peuples, des véhicules (même s'ils polluent, et ils polluent plus puisqu'on envoie d'Europe et d'ailleurs, les épaves interdites dans ces contrées !), des télévisions, l'électricité partout, la climatisation… C'est humain, n'est-ce pas que de vouloir le mieux-être ?
C'est dire qu'il peut apparaître comme une vue de l'esprit d'espérer, à moyen terme, inverser la tendance en matière de pollution. On a beau dire qu'à la fin de ce siècle, la température aura augmenté de 4 à 6 °, ce qui annonce tout simplement des catastrophes indicibles, que le monde n'a plus qu'une fenêtre de 10 ans pour se ressaisir, les choses semblent parties pour un suicide collectif. L'apocalypse n'est pas une vue de l'esprit à moins qu'adhérant à la philosophie « aux grands maux, les grands remèdes », l'humanité -adoptant le principe des circonstances exceptionnelles- se donne les moyens de geler les libertés classiques et les souverainetés traditionnelles pour imprimer dans la discipline, une politique de décroissance qui inculture de nouvelles règles de vie pour couper court à la fuite éperdue vers le drame collectif.
Mais encore faudrait-il que ce leadership mondial puisse s'affirmer pour imposer cette dictature universelle salvatrice. Rien n'est moins sûr !
La Rédaction
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