[Les braves politiciens et universitaires sauvent la planète avec plus de la même chose.]

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"Les régions à la rescousse du climat
[The regions to the climate rescue]...

...écrit l'Unige dans son Journal No. 58
[...writes the University of Geneva in their Journal No. 58]
"Arnold Schwarzenegger, fondateur du R20 [Regions 20] et ancien gouverneur de Californie, et Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM [Organisation Mondiale Météologique], interviendront lors d’une soirée consacrée au thème «Climat et économie»."
the Terminator; click for full imageSchwarzenegger at the Geneva Motor Show 8 March 2012



"Le R20, une ONG, milite pour une réponse locale aux défis du réchauf-
fement climatique."





"L’UNIGE est partie prenante de cette initiative qui vise à concilier économie et développement durable."

Tout d'abord, le "développement durable" n'existe pas.
Dans la pratique réelle, tout développement mène à une augmentation de consommation de ressources, pour la grande plupart non-renouvelables.
La durabilité désigne une état de notre société qui peut durer longtemps sans modification de notre mode de vie.
Or, nous sommes très loin d'un tel état. En effet, nous avons dépassé la capacité de notre terre à nous supporter de loin.
Étant donné que tout développement (croissance) est matériel et que les "solutions" prônées (efficacité, internatisation, dématérialisation, etc.) ne sont que des chimères, nous devons arrêter la croissance et commencer à contracter.
Alors vouloir "concilier économie et développement durable" est une illusion, parce que l'idéologie de l'économie est la croissance - ce qui est la même chose que le développement dit "durable".

Nous avons participé aux présentations à UniDufour et de la journée d'inauguration de l'ONG Regions 20. Tandis que Michel Jarraud présentait le changement climatique d'une façon nette et claire, Arnold Schwarzenegger et son équipe démontraient des idées habituelles, des paroles conventionelles qui ne changeront rien.

Il nous semble questionnable que l'Université se lie avec le R20. Est-ce pour la promotion de l'Université? Plus grave est que l'Université parle toujours du "développement durable", apparemment sans avoir réfléchi plus profondement que la définiton de Mrs Brundtland sur la signification scientifique et réelle de cette terme.

Lien vidéo à www.wachstumsforum.ch/climate/e/index.htm


«L’action locale est la réponse au réchauffement climatique»

| environnement | Une ONG présidée par Arnold Schwarzenegger milite pour un modèle conciliant économie et développement durable, thème d’une prochaine grande conférence qui se tiendra à l’UNIGE La santé de notre planète doit-elle être l’apanage des nations? Le 7 mars, Arnold Schwarzenegger sera à l’UNIGE, en compagnie du secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale Michel Jarraud, pour y défendre un nouveau système de gouvernance donnant la prééminence aux collectivités régionales. L’ancien gouverneur de Californie interviendra en tant que président d’honneur fondateur du R20, une organisation non gouvernementale basée à Versoix, dont l’UNIGE est partie prenante. Entretien avec Christophe Nuttall, son directeur exécutif. La Californie est souvent citée en exemple dans le domaine du développement durable. Quel est le bilan d’Arnold Schwarzenegger en tant que gouverneur? Christophe Nuttall: D’ici à 2015, 20% de l’énergie produite et consommée dans cet Etat proviendront du renouvelable. La Californie attire quelque 60% des investissements réalisés aux Etats-Unis dans le domaine des technologies vertes, et affiche une efficience énergétique 40% plus élevée que ses voisins. Surtout, le modèle californien a essaimé dans une trentaine d’autres Etats. C’est ce qui a permis à Obama d’annoncer une réduction de 17% des gaz à effet de serre d’ici à 2020 pour l’ensemble des Etats-Unis lors du sommet de Copenhague de 2009. Quelle conclusion en tirez-vous? Que c’est bien en misant sur des initiatives régionales qui peuvent ensuite être déclinées ailleurs que l’on peut agir à un niveau fédéral, et non le contraire. En toute logique, car on estime que 70% des efforts visant à atténuer les effets du changement climatique sont aux mains des autorités locales. Ce sont elles qui contrôlent les transports publics, la production de l’énergie, les infrastructures... Pourquoi les nations ne fournissentelles pas le cadre adéquat à la lutte contre le réchauffement climatique? La dispersion des agences onusiennes qui agissent dans ce domaine trouve ses limites. Par ailleurs, les nations n’ont plus la haute main sur des problèmes aussi globaux que le réchauffement climatique. Et c’est là que les choses se compliquent. Les solutions technologiques, par exemple, sont développées par des entreprises privées ou des institutions de recherche académiques. Le problème, c’est que celles-ci méconnaissent les besoins des collectivités locales. Ces dernières sont désireuses de lancer des projets de développement durable, mais ne disposent pas des connaissances et de l’expertise nécessaires. Enfin, les bailleurs de fonds susceptibles de soutenir ces projets sont réticents à investir, face au risque que représentent des initiatives mal préparées. Quel modèle défendez-vous? Notre idée est de mettre en place un système de gouvernance réunissant ces différents partenaires autour de la même table, lesquels sont, à l’heure actuelle, totalement exclus des discussions relatives au changement climatique. Que sait un décideur politique local sur les conséquences des projections du réchauffement sur sa propre région? Une hausse durable de température de 6 degrés a-t-elle la même signification pour une collectivité asiatique en bord de mer que pour une région au coeur de l’Europe? Notre objectif est de permettre l’émergence de projets concrets et adaptés aux régions dans lesquelles ils seront réalisés. Nous ne voulons pas être seulement un laboratoire d’idées, mais être orientés vers l’action. Comment comptez-vous agir sur le terrain? Nous sélectionnons des régions qui ont la capacité législative et la volonté politique d’agir et y faisons venir les compétences dont elles ont besoin: formation académique, étude d’impact menée par une entreprise… L’idée est qu’au bout de douze à dixhuit mois, les collectivités locales disposent d’un portefeuille de projets professionnel: centrales solaires, fermes éoliennes, retraitement des déchets en biogaz… Une fois que les projets sont bien formulés, nous les portons devant les investisseurs, que ce soit des organisations d’aide au développement ou des banques. En Inde par exemple, dans la région du Gujarat, nous avons réussi à briser la barrière entre les décideurs locaux et les autres acteurs. Est-ce la fin du modèle centralisé? Le système onusien tel qu’hérité après guerre a vécu. Il n’est pas assez à l’écoute d’initiatives nouvelles. Le R20 pourrait à ce titre permettre à des projets qui ont fait leurs preuves de gagner en visibilité et de constituer une force de frappe pour les pays émergents ou en développement.
| Mercredi 7 mars | Climat et économie 18h30, Uni Dufour, Auditoire Piaget

| le journal | Université de Genève Presse Information Publications 24, rue Général-Dufour 1211 Genève 4 lejournal@unige.ch www.unige.ch/lejournal Secrétariat, abonnements T 022 379 77 17 | F 022 379 77 29 Responsable de la publication Didier Raboud Rédaction Alexandra Charvet, Jacques Erard, Pierre-Yves Frei, Sylvie Fournier, Julie Michaud, Vincent Monnet, Pascal Vermot, Fanen Sisbane Correctrices Alexia Payot, Samira Payot Conception graphique Lucia Monnin Impression Atar Roto Presse SA, Vernier Tirage 8 000 exemplaires Reprise du contenu des articles autorisée avec mention de la source. Les droits des images sont réservés. | Prochaine parution | jeudi 15 mars 2012 impressum
TdG 3 March 2011: Schwarzenegger à Genève pour l'inauguration de son organisation écologique Par Julien de Weck Frédéric Vormus. Mis à jour le 03.02.2012 9 Commentaires

L'ONG R20, dont le siège est basé à Versoix, sera inaugurée par Gouvernator le 7 mars prochain

L'ancien gouverneur de Californie sera présent le 7 mars prochain à Genève pour inaugurer son ONG R20 Image: AFP

L'ONG R20, dirigée par Arnold Schwarzenegger, s'installe à Versoix (Image: Magali Girardin)

Installation appuyée par l'Etat

L’Etat de Genève a mis à la disposition du R20 la jolie villa Grand-Montfleury, à Versoix. La bâtisse du XIXe siècle, occupée dans les années 50 par Zhou Enlai, alors premier ministre de la Chine, a été un élément de poids dans le choix de Genève, selon André Klopmann, le secrétaire adjoint chargé des ONG internationales. L’Etat s’est engagé à prendre en charge une partie du loyer des bureaux durant deux ans, selon les dispositions de soutien aux organisations non gouvernementales. Il s’agirait de 40 000 francs pour un loyer total de 50 000. Le R20 et le Forum et organisation des régions unies (Fogar), qui partagent aussi la maison, s’acquitteraient de la différence et des charges. De plus, ces deux ONG, comme toutes les associations à but non lucratif dont le dossier est agréé par le Département des finances, pourraient bénéficier d’une exonération fiscale sur leurs revenus et leurs bénéfices. Un argument de plus en faveur de Genève. Le colocataire du R20, le Fogar, cherche à faire entendre la voix des gouvernements régionaux et des Etats fédérés dans la mondialisation. Frédéric Vormuz
Arnold Schwarzenegger va inaugurer à Genève le 7 mars prochain l'organisation non gouvernementale R20. Les raisons de sa présence? Gouvernator n'est autre que le fondateur de l'ONG basée à Versoix.

L'annonce de l'installation du siège de R 20 dans le canton avait agité les esprits en mai dernier, bien au-delà du microcosme de la Genève internationale. Pour l'ancienne star hollywoodienne, Genève est un choix logique. Dans une interview au magazine The Global Journal, Arnold Schwarzenegger déclarait en 2011: «Genève est un authentique symbole à mes yeux. Au cœur de l’Europe, au croisement du Proche-Orient, de l’Afrique, des Amériques et de l’Asie, Genève reste un espace de neutralité qui accueille de nombreuses agences onusiennes, de multiples ONG, des diplomates et universitaires, de grandes compagnies internationales, des banques de premier plan. Tous sont concernés par la green economy.»

L'organisation non gouvernementale R20 tient sa spécificité à son système qui privilégie l’échelle régionale. Le R20 cherche à réunir à la même table tous les acteurs publics (les gouvernements régionaux, les universités) et privés (ONG, banques) pour prouver l’efficacité de ces entités à combattre contre le changement climatique et à instaurer des économies vertes durables.

Les festivités se dérouleront les 6 et 7 mars 2012

Sur une planète avec des limites, la croissance économique et de la population
est une politique suicidaire pour l'humanité!

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