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"Les régions à la rescousse du climat
[The regions to the climate rescue]...
...écrit l'Unige dans son Journal No. 58 [...writes the University of Geneva in their Journal No. 58]
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"Arnold
Schwarzenegger, fondateur du
R20 [Regions 20] et ancien gouverneur de Californie,
et Michel Jarraud, secrétaire général
de l’OMM [Organisation Mondiale Météologique], interviendront lors
d’une soirée consacrée au thème «Climat
et économie»."

"Le R20, une ONG, milite pour une réponse locale aux défis du réchauf- fement climatique."
"L’UNIGE est partie prenante de cette
initiative
qui vise à concilier économie et développement durable."
Tout d'abord, le "développement durable" n'existe pas. Dans la pratique réelle, tout développement mène à une augmentation de consommation de ressources, pour la grande plupart non-renouvelables.
La durabilité désigne une état de notre société qui peut durer longtemps sans modification de notre mode de vie. Or, nous sommes très loin d'un tel état. En effet, nous avons dépassé la capacité de notre terre à nous supporter de loin.
Étant donné que tout développement (croissance) est matériel et que les "solutions" prônées (efficacité, internatisation, dématérialisation, etc.) ne sont que des chimères, nous devons arrêter la croissance et commencer à contracter.
Alors vouloir "concilier économie
et développement durable" est une illusion, parce que l'idéologie de l'économie est la croissance - ce qui est la même chose que le développement dit "durable".
Nous avons participé aux présentations à UniDufour et de la journée d'inauguration de l'ONG Regions 20. Tandis que Michel Jarraud présentait le changement climatique d'une façon nette et claire, Arnold Schwarzenegger et son équipe démontraient des idées habituelles, des paroles conventionelles qui ne changeront rien.
Il nous semble questionnable que l'Université se lie avec le R20. Est-ce pour la promotion de l'Université? Plus grave est que l'Université parle toujours du "développement durable", apparemment sans avoir réfléchi plus profondement que la définiton de Mrs Brundtland sur la signification scientifique et réelle de cette terme.
Lien vidéo à www.wachstumsforum.ch/climate/e/index.htm

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«L’action locale est la réponse
au réchauffement climatique»| environnement | Une ONG présidée par Arnold Schwarzenegger milite pour un modèle conciliant
économie et développement durable, thème d’une prochaine grande conférence qui se tiendra à l’UNIGE
La santé de notre planète doit-elle
être l’apanage des nations? Le
7 mars, Arnold Schwarzenegger sera
à l’UNIGE, en compagnie du secrétaire
général de l’Organisation météorologique
mondiale Michel Jarraud,
pour y défendre un nouveau système
de gouvernance donnant la prééminence
aux collectivités régionales.
L’ancien gouverneur de Californie
interviendra en tant que président
d’honneur fondateur du R20, une organisation
non gouvernementale basée
à Versoix, dont l’UNIGE est partie
prenante. Entretien avec Christophe
Nuttall, son directeur exécutif.
La Californie est souvent citée en
exemple dans le domaine du développement
durable. Quel est le bilan
d’Arnold Schwarzenegger en tant
que gouverneur?
Christophe Nuttall: D’ici à 2015, 20%
de l’énergie produite et consommée
dans cet Etat proviendront du renouvelable.
La Californie attire quelque
60% des investissements réalisés
aux Etats-Unis dans le domaine des
technologies vertes, et affiche une
efficience énergétique 40% plus élevée
que ses voisins. Surtout, le modèle
californien a essaimé dans une
trentaine d’autres Etats. C’est ce qui
a permis à Obama d’annoncer une
réduction de 17% des gaz à effet de
serre d’ici à 2020 pour l’ensemble des
Etats-Unis lors du sommet de Copenhague
de 2009.
Quelle conclusion en tirez-vous?
Que c’est bien en misant sur des initiatives
régionales qui peuvent ensuite
être déclinées ailleurs que l’on
peut agir à un niveau fédéral, et non
le contraire. En toute logique, car on
estime que 70% des efforts visant à
atténuer les effets du changement climatique
sont aux mains des autorités
locales. Ce sont elles qui contrôlent les
transports publics, la production de
l’énergie, les infrastructures...
Pourquoi les nations ne fournissentelles
pas le cadre adéquat à la lutte
contre le réchauffement climatique?
La dispersion des agences onusiennes
qui agissent dans ce domaine
trouve ses limites. Par ailleurs,
les nations n’ont plus la haute main
sur des problèmes aussi globaux que
le réchauffement climatique. Et c’est
là que les choses se compliquent.
Les solutions technologiques, par
exemple, sont développées par des
entreprises privées ou des institutions
de recherche académiques. Le
problème, c’est que celles-ci méconnaissent
les besoins des collectivités
locales. Ces dernières sont désireuses
de lancer des projets de développement
durable, mais ne disposent pas
des connaissances et de l’expertise
nécessaires. Enfin, les bailleurs de
fonds susceptibles de soutenir ces
projets sont réticents à investir, face
au risque que représentent des initiatives
mal préparées.
Quel modèle défendez-vous?
Notre idée est de mettre en place un
système de gouvernance réunissant
ces différents partenaires autour de
la même table, lesquels sont, à l’heure
actuelle, totalement exclus des discussions
relatives au changement
climatique. Que sait un décideur politique
local sur les conséquences des
projections du réchauffement sur sa
propre région? Une hausse durable
de température de 6 degrés a-t-elle
la même signification pour une collectivité
asiatique en bord de mer que
pour une région au coeur de l’Europe?
Notre objectif est de permettre l’émergence
de projets concrets et adaptés
aux régions dans lesquelles ils seront
réalisés. Nous ne voulons pas être seulement
un laboratoire d’idées, mais
être orientés vers l’action.
Comment comptez-vous agir sur le
terrain?
Nous sélectionnons des régions qui
ont la capacité législative et la volonté
politique d’agir et y faisons venir
les compétences dont elles ont besoin:
formation académique, étude
d’impact menée par une entreprise…
L’idée est qu’au bout de douze à dixhuit
mois, les collectivités locales
disposent d’un portefeuille de projets
professionnel: centrales solaires,
fermes éoliennes, retraitement des
déchets en biogaz… Une fois que les
projets sont bien formulés, nous les
portons devant les investisseurs, que
ce soit des organisations d’aide au développement
ou des banques. En Inde
par exemple, dans la région du Gujarat,
nous avons réussi à briser la barrière
entre les décideurs locaux et les
autres acteurs.
Est-ce la fin du modèle centralisé?
Le système onusien tel qu’hérité
après guerre a vécu. Il n’est pas assez
à l’écoute d’initiatives nouvelles.
Le R20 pourrait à ce titre permettre à
des projets qui ont fait leurs preuves
de gagner en visibilité et de constituer
une force de frappe pour les pays
émergents ou en développement.
| Mercredi 7 mars |
Climat et économie
18h30, Uni Dufour, Auditoire Piaget
| le journal |
Université de Genève
Presse Information Publications
24, rue Général-Dufour
1211 Genève 4
lejournal@unige.ch
www.unige.ch/lejournal
Secrétariat, abonnements
T 022 379 77 17 | F 022 379 77 29
Responsable de la publication
Didier Raboud
Rédaction
Alexandra Charvet, Jacques Erard,
Pierre-Yves Frei, Sylvie Fournier,
Julie Michaud, Vincent Monnet,
Pascal Vermot, Fanen Sisbane
Correctrices
Alexia Payot, Samira Payot
Conception graphique
Lucia Monnin
Impression
Atar Roto Presse SA, Vernier
Tirage
8 000 exemplaires
Reprise du contenu des articles autorisée
avec mention de la source.
Les droits des images sont réservés.
| Prochaine parution |
jeudi 15 mars 2012
impressum
TdG 3 March 2011:
Schwarzenegger à Genève pour l'inauguration de son organisation écologique
Par Julien de Weck Frédéric Vormus. Mis à jour le 03.02.2012 9 Commentaires
L'ONG R20, dont le siège est basé à Versoix, sera inaugurée par Gouvernator le 7 mars prochain
L'ancien gouverneur de Californie sera présent le 7 mars prochain à Genève pour inaugurer son ONG R20
Image: AFP
L'ONG R20, dirigée par Arnold Schwarzenegger, s'installe à Versoix (Image: Magali Girardin)
Installation appuyée par l'Etat
L’Etat de Genève a mis à la disposition du R20 la jolie villa Grand-Montfleury, à Versoix. La bâtisse du XIXe siècle, occupée dans les années 50 par Zhou Enlai, alors premier ministre de la Chine, a été un élément de poids dans le choix de Genève, selon André Klopmann, le secrétaire adjoint chargé des ONG internationales. L’Etat s’est engagé à prendre en charge une partie du loyer des bureaux durant deux ans, selon les dispositions de soutien aux organisations non gouvernementales. Il s’agirait de 40 000 francs pour un loyer total de 50 000. Le R20 et le Forum et organisation des régions unies (Fogar), qui partagent aussi la maison, s’acquitteraient de la différence et des charges. De plus, ces deux ONG, comme toutes les associations à but non lucratif dont le dossier est agréé par le Département des finances, pourraient bénéficier d’une exonération fiscale sur leurs revenus et leurs bénéfices. Un argument de plus en faveur de Genève. Le colocataire du R20, le Fogar, cherche à faire entendre la voix des gouvernements régionaux et des Etats fédérés dans la mondialisation. Frédéric Vormuz
Arnold Schwarzenegger va inaugurer à Genève le 7 mars prochain l'organisation non gouvernementale R20. Les raisons de sa présence? Gouvernator n'est autre que le fondateur de l'ONG basée à Versoix.
L'annonce de l'installation du siège de R 20 dans le canton avait agité les esprits en mai dernier, bien au-delà du microcosme de la Genève internationale. Pour l'ancienne star hollywoodienne, Genève est un choix logique. Dans une interview au magazine The Global Journal, Arnold Schwarzenegger déclarait en 2011: «Genève est un authentique symbole à mes yeux. Au cœur de l’Europe, au croisement du Proche-Orient, de l’Afrique, des Amériques et de l’Asie, Genève reste un espace de neutralité qui accueille de nombreuses agences onusiennes, de multiples ONG, des diplomates et universitaires, de grandes compagnies internationales, des banques de premier plan. Tous sont concernés par la green economy.»
L'organisation non gouvernementale R20 tient sa spécificité à son système qui privilégie l’échelle régionale. Le R20 cherche à réunir à la même table tous les acteurs publics (les gouvernements régionaux, les universités) et privés (ONG, banques) pour prouver l’efficacité de ces entités à combattre contre le changement climatique et à instaurer des économies vertes durables.
Les festivités se dérouleront les 6 et 7 mars 2012
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Sur une planète avec des limites, la croissance économique et de la population est une politique suicidaire pour l'humanité!
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